Le projet

Contexte

La pression intracrânienne est la pression exercée par le liquide céphalo-rachidien, le sang et le tissu cérébral à l’intérieur du crâne rigide. Une augmentation de la PIC est un problème potentiellement mortel, qui survient après une lésion cérébrale traumatique, un cancer du cerveau, un accident vasculaire cérébral, une maladie neurodégénérative ou même lors d’un vol spatial. L’intervalle normal de la PIC est de 5 à 15 mmHg, tandis que la Brain Trauma Foundation recommande un traitement pour une PIC supérieure à 20 mmHg. Une surveillance continue et sensible de la PIC est essentielle pour améliorer le diagnostic et la surveillance. Il facilite l’évaluation des lésions cérébrales, l’efficacité du traitement et la survie des patients.

La pression intracrânienne est la pression exercée par le liquide céphalo-rachidien, le sang et le tissu cérébral à l’intérieur du crâne rigide. Une augmentation de la PIC est un problème potentiellement mortel, qui survient après une lésion cérébrale traumatique, un cancer du cerveau, un accident vasculaire cérébral, une maladie neurodégénérative ou même lors d’un vol spatial. L’intervalle normal de la PIC est de 5 à 15 mmHg, tandis que la Brain Trauma Foundation recommande un traitement pour une PIC supérieure à 20 mmHg. Une surveillance continue et sensible de la PIC est essentielle pour améliorer le diagnostic et la surveillance. Il facilite l’évaluation des lésions cérébrales, l’efficacité du traitement et la survie des patients.

Tous les systèmes commerciaux de surveillance de la PIC nécessitent le maintien – à travers le crâne – d’un fil/cathéter relié à un capteur de pression piézoélectrique, ce qui constitue une limitation majeure. Cela entrave les mouvements du patient qui doit être maintenu à l’hôpital. En outre, les systèmes sont trop encombrants pour être adaptés à une utilisation plus large dans la recherche fondamentale et clinique. Il existe un besoin de surveillance continue à long terme chez des sujets éveillés et se déplaçant librement pour permettre de meilleures évaluations de la PIC.

Défis principaux

Pour répondre à ce défi, l’objectif du défi WISPERS – financé par l’ANR – est de développer un système de mesure de la PIC qui soit facile à utiliser et moins invasif. Le système sera composé de 2 parties.

  • Un capteur de pression piézo-capacitif implantable imprimé en 3D, de petite taille, qui sera utilisé pour mesurer la pression intraoculaire. Le capteur n’aura que des capacités NFC pour être de petite taille.
  • Un patch externe servant d’intermédiaire entre l’implant et le terminal (par exemple un smartphone). Ce patch externe permettra d’avoir un implant très petit tout en rendant notre système de surveillance entièrement sans fil.

Objectifs

  • Des MEMS imprimés en 3D pour une plus grande souplesse de conception. Dans ce projet, nous lèverons des verrous technologiques pour utiliser l’imprimante 3D pour la conception de MEMS. L’impression 3D permettra de concevoir des MEMS avec des formes plus complexes applicables à de nouvelles possibilités.
  • Une nouvelle stratégie pour les implants sans fil. Nous démontrerons que les capacités FFC peuvent être séparées de l’implant. La « stratégie du patch » est applicable à tout capteur physiologique implantable. Elle simplifiera et accélérera considérablement la conception et l’intégration des capteurs implantables. Un capteur de pression utilisable à la fois in-vivo et in-vitro. Le capteur est dédié à la mesure de la PIC mais il peut également être adapté à la mesure de la pression (pression artérielle…).